L’Esprit

Comme des langues de feu sur chacun d’eux

Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble.

Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.

Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux.

Tous furent remplis d’Esprit Saint : ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.

Actes des Apôtres chapitre 2, 1-4

Où voir cette mosaïque ?

Temple de Montbrillant
Rue de Baulacre 16, 1202 Genève

Bus 5 – Arrêt « Baulacre »
Bus F – Arrêt « Valais »

En méditant la mosaïque...

Une main qui jaillit du ciel. Comme si Dieu, là-haut, était couché à plat ventre, pour étendre son bras ici-bas pour saupoudrer son Esprit. Sur qui ? Sur les disciples de Jésus ? Sur les peuples de la terre ?

Une main blanche. Dieu aurait-il une peau blanche ? Le blanc liturgique, couleur du Christ, raconte une histoire.

Des gouttes rouges. L’Esprit comme une braise de feu qui coule dans notre existence. Le rouge, le sang aussi.

Et l’autre main de Dieu ? Une main de couleurs-peau, je l’imagine en bas de la mosaïque, une main ouverte vers le haut.

Dieu parle avec ses mains. Elles donnent, elles recueillent, elles caressent, elles portent, elles consolent pour que son Esprit nourrisse mon espérance – quels que soient ma fragilité, mon handicap.

Pour méditer :

J’étends ma main comme celle de la mosaïque :
Qu’est-ce qu’elle me dit sur Dieu ? Et sur ma foi ?
J’étends ma main, la paume tournée vers le haut :
Qu’est-ce qu’elle me dit sur Dieu ? Et sur mon espérance ?

Sonja Musy et  Katharina Vollmer, pasteures-Eglise protestante de Genève