Au commencement était une vision

Réaliser un Chemin de joie !

Un itinéraire pour accompagner le temps pascal au rythme des apparitions du Ressuscité.

Un parcours pour émerveiller, inviter, annoncer la Résurrection, avec des étapes dans tout le canton, chacune illustrée par une œuvre artistique posée en extérieur pour s’adresser à toutes et à tous !

Les premiers pas

Le Chemin de Joie est imaginé en 2012 par le Service catholique de catéchèse et d’autres services de l’Eglise catholique romaine à Genève.

En 2013, le père Marko Ivan Rupnik, directeur du Centre Aletti (Rome), accepte de dessiner les mosaïques qui marqueront chacune des étapes du Chemin de Joie.

Le Centre Aletti est mondialement connu pour les mosaïques de son atelier d’art spirituel.

Divers lieux acceptent d’accueillir les œuvres.

Le Chemin de Joie est planifié en 2014 lors d’une visite à Genève du père Rupnik.

Le projet prend du retard

Le parcours de mosaïques du Chemin de joie aurait dû voir le jour en mai 2015 à l’occasion des 75 ans Mgr Pierre Farine, évêque auxiliaire à Genève.

Mais les imprévus et les obstacles s’en mêlent !

Un pèlerinage est néanmoins réalisé le 31 mai 2015 pour l’anniversaire de
Mgr Farine !

Avec huit étapes à travers le canton illustrées par des reproductions sur toile d’images de mosaïques déjà réalisées par le Centre Aletti sur les mêmes thèmes du Chemin de Joie.

Pèlerinage du 31 mai 2015 avec des mosaïques reproduites sur des bâches.

Après le pélerinage, les mosaïques tardent à arriver. Le temps passe… et le Chemin de Joie semble s’acheminer vers l’abandon.

Le Chemin de Joie renaît de ses cendres

Le Centre Aletti confirme son engagement à porter à terme le Chemin de joie à Genève.

Entretemps, quelques uns des lieux qui auraient dû accueillir des mosaïques ne sont plus disponibles. D’autres candidats s’annoncent.

Tout le monde se met à l’œuvre pour aller de l’avant.

Premier voyage de l’équipe du Centre Aletti à Genève

La première étape de la réalisation du Chemin de Joie à Genève !

Les deux mosaïques destinées à la Basilique Notre-Dame sont composées à Genève en mars 2017 par l’équipe du Centre Aletti.

Bénédiction des deux mosaïques installées à la Basilique Notre-Dame

Au même moment, la réalisation d’une partie des mosaïques du Chemin de joie est confiée à un atelier au Pérou, engagé dans le soutien communautaire et où travaillent des artistes.

Fin 2017, les éléments des nouvelles fresques arrivent à Genève : il s’agit des parties les plus délicates et complexes des fresques.

Des visages, des mains, des objets, un vaste ensemble de pièces d’un grand puzzle que l’équipe du Centre Aletti terminera de composer à Genève, lors d’un nouveau voyage.

2e voyage de l’équipe du Centre Aletti à Genève

2e étape de l’installation des mosaïques

Posées dans des cadres, quatre nouvelles mosaïques sont hissées sur les murs des églises de Saint-François de Sales (Chêne), St-Nicolas-de-Flue (Montbrillant), St-Jean XXIII (Petit-Saconnex) et St. Martin (Onex).

Pèlerinage en 6 étapes

Une centaine de personne se mettent en marche pour découvrir et méditer les nouvelles mosaïques.

Bénédiction
d’une mosaïque
par le Pape François

La mosaïque de la « Résurrection » connaît une histoire à part.

Destinée à la salle pour les célébrations de la prison de Champ-Dollon, la mosaïque a été provisoirement accueillie par l’Eglise de l’Epiphanie au Lignon, avant de faire étape à Palexpo pour être bénie par le Pape François lors de la messe du 21 juin 2018.

3e voyage de l’équipe du Centre Aletti à Genève

Composition des six dernières mosaïques du Chemin de Joie.

Installation des dernières mosaïques

En février 2019, les dernières mosaïques sont installées à la Chapelle Saint-Jean Baptiste de Perly, à l’Eglise de l’ Epiphanie et au Temple de Montbrillant.

En mars c’est au tour de l’Eglise de Sainte-Marie-du Peuple.

Bernex et le Cénacle

Les deux dernières mosaïques sont installées.

Inauguration du Chemin de Joie

Toutes les mosaïques ont été posées.
Une belle fête d’inauguration a eu lieu le 28 avril 2019, en présence du père Marko Rupnik.

Conférence du Chemin de Joie

Avec la professeure Maria Grazia Borgese autour du thème  « Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur ».  Un chemin pour entrer dans la joie 

Professeure de religion à Rome, Maria Grazia Borgese a étudié la théologie à l’Université pontificale du Latran et à l’Université pontificale de Sant’Anselmo. Elle a suivi l’Atelier de théologie du Centre Aletti.

Pose de la reproduction de la mosaïque de la Résurrection à Choulex

La mosaïque de la Résurrection est désormais accessible au public : une copie fidèle de l’œuvre originale, qui, elle, est « enfermée » à Champ-Dollon, a pu être posée à la mi-juillet près de l’entrée de l’église de Saint-André, à Choulex. Une nouvelle étape pour découvrir le Chemin de Joie, un parcours artistique et de foi, composé de treize mosaïques dans tout le canton. La mosaïque de « la Résurrection » est la première étape de ce parcours. Elle était aussi la seule à ne pas être visible au grand public. Avant d’être posée dans l’établissement pénitencier, la mosaïque a toutefois connu une immense visibilité. En effet, elle a été bénie par le pape François à l’occasion de la messe qu’il a célébrée à Genève en 2018. Durant toute la célébration, la mosaïque était visible à côté de l’autel. L’église de Choulex occupe une situation surélevée de belvédère et depuis ce lieu il est possible de percevoir les établissements pénitentiaires de Genève, afin de porter les personnes détenues dans nos prières en faisant étape devant la mosaïque.

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Fin 2022, la presse relaye de graves accusations d’abus d’ordre sexuel et spirituel portées contre Marko Rupnik par plusieurs femmes. 

En mai 2023, un Groupe de réflexion est crée pour approfondir les enjeux et l’impact du « cas Rupnik »  pour le Chemin de Joie.  Il est chargé de conduire des consultations auprès de différents experts, groupes, associations et personnes concernées afin d’élaborer des propositions et une communication adéquate pour le public dans ce nouveau contexte. 

En mars 2024, le Groupe de réflexion publie son analyse de la situation sur le site du Chemin de Joie. Dans ce texte, il se prononce notamment pour le maintien des mosaïques et pour une communication ouverte sur le cas Rupnik sur ce site et sur les lieux des mosaïques. Il s’agit d’une prise de position évolutive. Lire le texte